17 avril 2013

Santé! Le recueil

Je participe au recueil Santé! qui sera publié en France le 24 mai.
Le livre est édité par l'atelier Mosésu avec Livresque du noir et le collectif des Auteurs du noir. Il réunit des nouvelles de Bérengère de Bodinat, Jean-Luc Bizien, Armelle Carbonel, Luc Doyelle, Claire Favan, Maxime Gillio, Fabien Hérisson, Annabelle Léna, André Marois, Bernard Minier, Michaël Moslonka, Max Obione, Jean-Marie Palach, Gaëlle Perrin, Stanislas Petrosky et Jacques Saussey. Je suis donc le seul Québécois dans cette aventure.
La préface est signée par Marina Carrère d'Encausse, car les droits d'auteur de chaque livre seront reversés à la Fondation des maladies rares.

Ma nouvelle, intitulée «Trois petites morts avant la grande», relate l'histoire d'un gars qui gagne sa vie en couchant avec des femmes en phase terminale (il fallait parler de santé).

Pour 10 Euros, vous ferez une bonne action. Commandez-le ici.


03 avril 2013

Salon du livre de Québec

Je serai au Salon du Livre de Québec les 13 et 14 avril.
Voici l’horaire de mes signatures sur le stand de la courte échelle :
Samedi 13 avril: 11h30 à 12h30 et 19h30 à 20h30
Dimanche 14 avril: 11h30 à 13h

Je serai aussi en entrevue avec Stanley Péan pour parler de La Fonction, en compagnie de mes confrères François Barcelo et Mylène Bouchard, le dimanche à 10h30.

J’enregistrerai également un extrait des Voleurs de mémoire avec Sophie lit, samedi après-midi.

On se voit là-bas.

01 avril 2013

3 romans américains

Le Diable, tout le temps
Nommé meilleur livre de l’année 2012 par le magazine Lire, le roman de Donald Ray Pollock mérite amplement ce titre. Ici, on parle de littérature de haute volée, dans les sphères de Cormac Mc Carthy. L’écriture est superbe, très dure, sans filtre. L’histoire suit les parcours du côté des pauvres, des paumés de la campagne de l'Ohio. Ça râpe et ça dérape. Un grand livre.
Pike 
Ce premier roman de Benjamin Whitmer est très brutal, très noir, très américain, très glaçant, très dérangeant, très direct. Donc très bon.
La vérité sur l’Affaire Harry Quebert
Le best-seller de Joël Dicker a été écrit en français, par un Suisse, mais il est 100 % américain. L’écriture volontairement simple, New York et le New Hampshire, les personnages, l’intrigue : tout y est. On tourne les pages sans pouvoir s’arrêter et je comprends pourquoi les Français l’ont adoré, car il y a là aussi tous les clichés qu’on adore : le jeune écrivain surdoué face à l’angoisse de la page blanche, le vieil écrivain célèbre qui cache un secret, l’adolescente mystérieusement disparue... Il y a du Roth et du Lolita. J’ai trouvé que la multiplication des points de vue était de trop, comme certaine coïncidences. Mais ne boudons pas notre plaisir, car c’est extrêmement bien ficelé et on ne peut pas le lâcher avant la fin des 650 pages.
On peut écouter ici une longue entrevue de l’auteur à l’émission airelibre.tv