30 décembre 2013

Montréal lu par...


À mon arrivée à Montréal en octobre 1992, je me suis rendu, sur les bons conseils de mon hôtesse Marika, à la Boite Noire sur St-Denis pour louer la cassette de Montréal vu par : un film à sketches réalisé par Denys Arcand, Michel Brault, Atom Egoyan, Jacques Leduc, Léa Pool et Patricia Rozema. Javoue que je ne men souviens de rien de ce film, mais lexercice mavait plu. La diversité des points de vue sur une ville mintéresse, surtout quand ceux-ci proviennent détrangers.

En 2013, jai eu le plaisir de lire deux polars qui présentent deux points de vue sur Montréal. Jai beaucoup aimé lun et adoré lautre.
  Dernière Nuit à Montréal est le premier roman de la Canadienne Emily St. John Mandel. Lhistoire est contemporaine. Toute la seconde partie du livre se situe à Montréal, surtout dans le Centre-Ville et le Vieux-Montréal. Lauteur exploite lantagonisme franco-anglais, souvent avec excès, mais nous sommes dans un polar. Les Québécois ny apparaissent pas sous leur meilleur jour, mais lidée de placer un anglophone dans un univers hostile fonctionne. Lécriture de St. John Mandel est travaillée, stylée et ses personnages sont fouillés. Jai suffisamment aimé pour avoir envie de lire son deuxième livre : On ne joue pas avec la mort.

The Main de Trevanian se passe au début des années 70, sur le fameux boulevard Saint-Laurent. On suit le lieutenant Lapointe dans son quotidien de flic de quartier. Un policier aux méthodes rudes, mais efficaces. La description des lieux, des habitants et de lambiance est fabuleuse. On sent très bien la pauvreté des jeunes immigrants, la mixité entre Canadiens français, Portugais, Juifs, Italiens et Américains (des déserteurs de la guerre du Vietnam). Lécriture de Trévanian est fluide, profonde, intelligente. Sa connaissance des lieux et de la culture est excellente et bien utilisée. Lintrigue prend tout son temps pour sinstaller, suivant les méandres des ruelles du quartier que lon parcourt à pied avec Lapointe. Je vous recommande chaudement The Main.
Très bonne critique de Morgane Marvier ici.
Cette vieille couverture en espagnol est fabuleuse, car l'illustrateur semble avoir confondu Montréal et Harlem.
Celle-ci aussi a de la gueule.


11 décembre 2013

Les Allergiks jubilent-ils?

Réflexion inattendue d'un élève hier, lors de deux très chouettes animations au Centre de Qualification Professionnelle et d'Entrepreunariat de Laval.
Après la lecture des Allergiks, une question le tarabusatait: que signifie «jubiler»?
Je lui ai expliqué qu'on jubilait lorsqu'on était très heureux. Il avait l'air de jubiler en l'apprenant. Et moi avec.

10 décembre 2013

Invitez Petit Pat dans votre école

La courte échelle a préparé une très chouette fiche pédagogique pour les enseignants du primaire, autour du tome 1 de Petit Pat.
On y propose des idées d'activités autour des surnoms, de la radio et de La Guerre des Tuques.
Profitez-en.

Autre critique à voir: Chrystine Brouillet parle de Tout le monde dehors! à Salut Bonjour!
«L'hiver approche et on finira bien par avoir de la neige dans nos cours. Et alors, les enfants imiteront Petit Pat qui veut s'amuser dehors, qui glisse, qui construit des forts...mais qui aimerait bien avoir des copains pour jouer avec lui. L'ennui, c'est qu'ils sont rivés à leurs consoles de jeux vidéo. Mais Petit Pat est entêté et invente un stratagème pour surprendre ses amis.
Un livre qui donne vraiment envie de participer à une bataille de boules de neige, plein de rythme et de charme!»


06 décembre 2013

Première critique pour Petit Pat



Dans le dernier numéro du Libraire hors série spécial Québec, Nathalie Ferraris semble avoir aimé le premier tome de Petit Pat.

 Voici ce qu'elle en dit:
«... Cette histoire s’intitule Tout le monde dehors! et constitue le premier tome de la série « Petit Pat ». L’auteur y présente Patrice, un amateur de la saison froide. Or, jouer seul à moins vingt degrés, c’est ennuyant. Pat aimerait que ses amis Nathan, Vince et Raoul le rejoignent, mais ils sont scotchés à l’intérieur : pour Noël, ils ont reçu des bidules électroniques cent fois plus intéressants que le grand air frais (ou frette). Petit Pat élabore alors un plan pour faire sortir ses copains de leur tanière. Il construit un fort et trois tourelles et, grâce à une imposante munition de balles de neige – et de mots provocants –, il inaugure une bataille.
C’est dans un style mordant et savoureux que l’auteur de ce mini roman raconte la première aventure de Petit Pat. Puisque le livre commence et termine en affirmant que, pour apprécier l’hiver, il faut faire des activités extérieures, je vais peut-être imiter le héros de cette série en 2014».

Dans ce numéro, on peut lire aussi de très bons mots au sujet de La Fonction et des Voleurs de mémoire. Voilà de quoi finir l'année avec un grand sourire.

17 novembre 2013

Mon Salon du Livre de Montréal

Je serai au Salon du 20 au 25 novembre.
Voici mon horaire:

Mercredi 20 novembre: 11h à 12h, Les Voleurs de mémoire, stand 126, La courte échelle
Jeudi 21 novembre: 12h30 à 13h30, Les Voleurs de mémoire, stand 126, La courte échelle
Vendredi 22 novembre: 10h30 à 11h30, La Forêt des insoumis, stand 112, Boréal
Vendredi 22 novembre: 19h à 20h, La Fonction, stand 126, La courte échelle
Samedi 23 novembre: 11h à 12h, Les Voleurs de mémoire, stand 126, la courte échelle
Dimanche 24 novembre: 13h à 14h, La Fonction, stand 126, la courte échelle
Lundi 25 novembre : 11h30 à 12h, animation autour de la SF et des Voleurs de mémoire, Carrefour Desjardins
Lundi 25 novembre: 12h à 13h, Les Voleurs de mémoire, stand 126, la courte échelle

On se voit?

31 octobre 2013

M'sieur, où on peut trouver tes livres?


On me pose la question à chacun de mes ateliers dans les écoles, au primaire comme au secondaire.
Et moi, de répondre :
-       À ton avis? Où est-ce qu’on peut bien trouver mes livres?
-       Euh…?
-       Dans une bibliothèque ou une librairie.
Et là, mes jeunes futurs lecteurs ont la même réaction :
- Une librairie? Comme… comme Renaud-Bray, genre?
Ils ne sont vraiment pas sûrs.
- Oui, par exemple. Il y a en d’autres, ça dépend d'où tu habites.
La professeure intervient alors pour donner le nom de la librairie la plus proche de l’école.
Ouf!
Dans le débat actuel sur l’avenir des librairies, on oublie que beaucoup d’enfants ne sont jamais entrés dans une librairie de leur vie, parce que leurs parents n’y mettent jamais les pieds. On leur apprend souvent à fréquenter une bibliothèque, et c’est déjà énorme, on les traine parfois dans un salon du livre, mais il serait aussi bien de leur donner des clés pour venir farfouiller dans les rayons de leur librairie de quartier.
Les déniaiser, en somme.
Je crois que la librairie Monet propose des ateliers dans ce sens, et d’autres aussi organisent des animations chez elles, mais ça semble trop peu.
J’ai aussi — une fois – vu une libraire jeunesse animer un atelier sur son métier dans une école primaire. J’avais trouvé l’idée excellente.

Si on veut que les libraires exercent le plus longtemps possible leur belle profession, il serait judicieux d’expliquer à plus d’enfants qu’ils existent.

28 octobre 2013

C'est quoi un roman?


Qu’est-ce qu’un roman? La définition du Petit Larousse est longue et précise : «Œuvre littéraire, récit en prose généralement assez long, dont l’intérêt est dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractères, l’analyse de sentiments ou de passions, la représentation, objective ou subjective, du réel.»
Pourtant, je me suis posé la question en lisant POMME S d’Éric Plamondon. Il est bien écrit sur sa couverture : ROMAN. Mais sa forme se détourne d’un récit classique.

J’ai adoré ce livre, troisième d’une trilogie tournant autour de 1984. Dans Pomme S, il est question de Steve Jobs. 
Le bouquin est construit en 113 chapitres de quelques lignes ou quelques pages. Chacune des entrées pouvant avoir un lien avec Jobs, Apple, le Macintosh, l’informatique, 1984… est explorée avec intelligence, finesse et humour. L’écriture est un bonheur. On apprend plein de choses inutiles, mais qu’on aime savoir. J’ai savouré chaque partie de Pomme S. Ça m’a bien sûr ramené à ma nouvelle intitulée Pomme Z, publiée dans le recueil Du cyan plein les mains.

Mais ce puzzle est-il un roman pour autant? J’en doutais jusqu’au chapitre 105, justement intitulé «Quel est le rapport?» Éric Plamondon y donne la réponse : «Le rapport, c’est que tous ces objets et tous ces gens font partie de la même histoire.»
Alors, oui, Pomme S est un roman. Excellent, même.

24 octobre 2013

Lire nous transporte

Très bonne initiative que cette opération Lire vous transporte, en collaboration avec les Libraires du Québec, Les Bibliothèques de  Montréal et la Société de transport de Montréal.
Le principe est simple et malin: à l'aide de votre téléphone intelligent, vous cliquez sur le QR Code du livre que vous choisissez sur les affichettes dans les autobus. Vous téléchargez alors gratuitement le 1er chapitre.
Si vous aimez ce que vous lisez et voulez comnnaître la suite, il suffit de suivre les liens: pour l'emprunter en numérique dans une bibliothèque ou pour l'acheter dans une librairie.
Vraiment pas compliqué et bon pour la littérature québécoise.
Les Voleurs de mémoire fait partie de la sélection proposée.
Articles dans Le Devoir et La Presse.


22 octobre 2013

Comment j'ai écrit 10 ans, pas méchant

La couverture du 1er livre a été refaite.
Au début, il y a la novella 9 ans, pas peur, surgie du néant. Je sais toujours d’où viennent chacune de mes histoires, courtes ou longues. Celle-ci est l’exception qui confirme la règle.
J’ai eu beaucoup de bons commentaires de lecteurs concernant ce livre et ça m’a donné envie d’écrire un deuxième volet à ce cycle qui deviendra probablement une trilogie.
 
Pour 10 ans, pas méchant, j’ai gardé un narrateur enfant, mais celui-ci est différent du Angélito de 9 ans, pas peur. Et je sais précisément d’où m’est venue l’inspiration.
Ce que l’enfant raconte au début est un souvenir personnel. J’ai eu ce geste violent quand j’étais gamin et je ne me le suis jamais expliqué. Ça aura au moins servi à quelque chose...
Pour le reste du récit, j’ai pioché dans d’autres moments vécus de ma jeunesse, revus à ma manière. Grand bonheur d’écriture et direction littéraire réalisée par Grégory Lemay.

Voici le 4e de couverture :
Le garçon a dix ans, une mère et une petite soeur. Des copains, aussi. Il s’amuse bien, comme il dit. Son père est mort sur un chantier de construction et le fils se demande si ses mauvaises blagues y sont pour quelque chose. Et puis, il y a Luigi, l’ami de son père, qui rend trop souvent visite à sa mère. Le garçon ne l’aime pas. Quelle méchanceté pourrait-il inventer pour l’éloigner ?

André Marois a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour raconter cette histoire d’où il ne sort pas grandi. Après la candeur du jeune héros de 9 ans, pas peur, la malice de cette histoire très noire surprend comme un retour de bâton vraiment pas gentil.

21 octobre 2013

Science-fonction



Pascale Raud signe une critique de La Fonction très intéressante dans le dernier numéro de la revue Solaris. Jétais un habitué de sa consoeur la revue Alibis, qui fait dans le polar. Me voici dans la science-fiction, avec raison.
Le papier commence ainsi : «La Fonction m’a surprise, je dois l’avouer. Ce n’est pas la première fois que je lis du André Marois, et il m’a habituée à un style fleuri, plein de « jeux de mots », d’humour noir et de cynisme. Dans La Fonction, le style de Marois est plus « sage », mais... le roman n’en est pas moins intéressant, au contraire.»
Ainsi donc, je suis perçu comme un auteur plus drôle que noir.
La critique s’achève de la sorte : «J’ai beaucoup aimé ce roman. C’est un genre de science-fiction qui n’a pas besoin de beaucoup d’effets spéciaux pour atteindre sa cible. Un seul et unique élément de notre réalité est changé, et voilà que de nombreuses questions essentielles en découlent. Les personnages de Franck et de Rosa sont à la fois complexes et touchants, et vivent leur humanité comme ils le peuvent. André Marois décrit leurs hésitations, leur mal-être, leurs questionnements, avec subtilité et nuances : rien n’est tout blanc ou tout noir, mais plutôt gris, à l’image de ces choix que l’on est obligé de faire au quotidien, sans réellement savoir où cela va nous mener. Mais, au fond, n’est-ce pas ça, la vie, avoir le choix ?»
Voilà qui fait ma journée, comme dirait Clint.

18 octobre 2013

Wordfest, etc

Mardi soir, j'ai assisté à l'événement Murder, they wrote, avec l'auteur américain Jeffery Deaver et le Canadien Peter Robinson. Je ne les connaissais pas, j'étais curieux. La salle était pleine, l'audience composée à 80 % de femmes. La moyenne d'âge tournait autour de 70 ans. Ça donne une idée sur le lectorat du polar... La présentation fut sympathique, mais sans plus. Ça manquait de mordant, à mon goût. Ces gars-là semblent des bons faiseurs d'histoires, mais ils ne m'ont pas convaincu de lire leurs romans.
J'ai continué depuis mes ateliers dans les écoles francophones et d'immersion en français, devant des groupes de 80, 100, voire 120 élèves. Le niveau de français est très bon. Les élèves sont disciplinés, les questions fusent.
L'organisation du Wordfest est vraiment impeccable. Les moyens sont là. Le vin est bon. Les rencontres sont passionnantes.

Calgary est une ville jeune, en pleine activité. On rencontre peu de natifs d'ici, mais des Québécois, des Ontariens, des Pakistanais, des Français, des Érythréens... Tout le monde semble apprécier la vie ici et personne ne veut repartir.





17 octobre 2013

Comment j'ai écrit Petit Pat


En 2010, lagence de publicité Nolin BBDO ma demandé décrire une série de cinq contes réconfortants pour son client le lait. Mes histoires ont été enregistrées avec dautres pour des baladodiffusions qui ont joué pendant quelques mois. 
Deux ans plus tard, je les ai proposées à mon éditeur La courte échelle qui a particulièrement aimé lune delles, intitulée Tout le monde dehors! La surprise a été quon moffre alors de publier toute une série avec mon personnage (qui a changé de nom). J'ai donc tout réécrit, plus long, plus fouillé, plus mieux. Petit Pat venait de partir pour de grandes aventures à son échelle.

Jaime cette rencontre de deux univers (la communication et lédition) grâce à une histoire et quelques personnages. Cest mon quotidien.
Les illustrations de Luc Melanson sont superbes et tout à fait dans le ton.

Le tome 2 est écrit et sintitule Ma grand-mère est plus forte que la tienne. Il est prévu den publier quatre. À suivre, donc.

16 octobre 2013

Literary Death Match

La photo est pourrie, mais on nous a interdit de photographier juste après.
Hier soir, j'ai assisté au Literary Death Match à Calgary. Le principe est simple: deux écrivains s'affrontent en lisant un texte de leur cru. Trois juges, écrivains eux aussi, déterminent un gagnant selon son mérite littéraire, sa performance et d«intangibles» raisons.
Il y a deux rondes et les gagnants se retrouvent en finale dans une compétition de dessins où ils doivent reconnaitre des titres de livres canadiens.
C'est une très bonne idée, car c'est avant tout un spectacle. On rit beaucoup. Les textes sont crus, drôles, provocateurs. L'animateur est lettré et hilarant. Ça permet de découvrir sept écrivains d'une manière festive. Les spectateurs (beaucoup de spectatrices en fait) achètent les livres à la sortie et repartent avec une dédicace toute chaude.
On devrait importer ce concept à Montréal. Il voyage déjà dans toute l'Amérique du Nord.
(J'avais été pressenti pour participer, mais mon anglais oral étant ce qu'il est, je me suis défilé. Je sais maintenant que j'ai bien fait.)



06 octobre 2013

De Baie-Comeau à Calgary

On notera la précision de mon intervention devant durer 54 minutes
Mon octobre sera vagabond. Jarrive juste des Antichambres du livre de Baie-Comeau, où jétais invité en compagnie de Annie Bacon, Valérie Perreault et Bob le chef. Deux jours dateliers dans les écoles primaires et secondaires, puis un salon du livre.
Organisation impeccable, accueil chaleureux, classes préparées, beau temps, bonne bière : ce fut une réussite.
Avec en plus un match du Drakkar (on a gagné 3 à 2 contre les Saguenéens.)
Je reste une semaine à Montréal, puis je repars pour le Wordfest de Calgary, du 15 au 18 octobre.
Je ny chômerai pas non plus : ateliers dans les écoles, rendez-vous et tout
Cest un gros festival et ma première visite à Calgary aussi. J'espère pouvoir assiter aux présentations de Chuck Palahniuk et Craig Davidson.

26 septembre 2013

Prix jeunesse des libraires du Québec


Le 26 septembre, Les Voleurs de mémoire a gagné le Prix jeunesse desLibraires du Québec 2013, volet 12-17 ans. Je suis très content.

Voici le texte de mes remerciements:
Mercis
En 2001, j’ai publié Les Voleurs d’espoir à la courte échelle. Je ne savais pas jusqu’où ça me mènerait. Mon éditrice non plus, j’imagine.
Merci Hélène.
En 2011, j’ai raconté sur mon blogue que j’avais toujours pensé à une suite aux Voleurs d’espoir. Mon éditrice jeunesse Nadine Robert a lu mon billet et m’a aussitôt invité à écrire ce deuxième tome.
Merci Nadine.
Je voulais me plonger un peu plus dans le futur, dans un Québec recouvert de sable, en proie à un terrible réchauffement de la planète. Mais je cherchais un nouveau problème à régler. Ma blonde m’a soufflé celui des maladies de la mémoire.
Merci Lyne.
Ensuite, il y a eu tout le travail de réécriture des Voleurs de mémoire, mené de main de maître par ma directrice littéraire May Sansregret. Le résultat parle aujourd’hui de lui-même.
Merci May.
Enfin, il y a ce prix dont je suis très fier. Le premier que je reçois pour un roman et qui m’a donné l’envie d’inventer un troisième volet à mes Voleurs, encore plus loin dans un futur disjoncté.
Merci les libraires.

06 septembre 2013

La Fonction, critiques magazines


Mieux vaut tard que jamais. Deux magazines littéraires parlent de La Fonction dans leurs numéros de l'automne 2013. Comme c'est plutôt très bon, je partage.

Dans Québec Français, Ginette Berntachez propose une critique très positive qui se finit ainsi: «... En signant un roman noir qui ne donne jamais dans le manichéisme simpliste, son auteur combat avec bonheur les clichés réducteurs qui dévaluent parfois le genre.»

Dans Lettres Québécoises, section science-fiction, Annabelle Moreau écrit: «... L'écriture incisive et directe d'André Marois découpe finement leur aventure, qui prend le forme d'un thriller palpitant. Si le thème du voyage ou du retour dans le temps est depuis longtemps un classique de la science-fiction, Marois se le réappropie à merveille et dépeint les effets pervers de cette possibilité du retour dans le temps des hommes...»

16 août 2013

Je n'écris pas que des polars

Tiens, j'ai changé le nom de mon blogue!
C'est cette citation au sujet des Voleurs de mémoire qui m'y a décidé: «... Suite des Voleurs d’espoir, ce deuxième opus de Marois est certainement l’un des meilleurs romans de science-fiction de l’année...» Elle est d'Isabelle Bolduc (Librairie Service scolaire de Rouyn) sur le site des Prix des libraires du Québec. 
Alors, oui, j'écris aussi de la science-fiction, et je compte bien continuer.

Mon dernier livre pour adultes, La Fonction, est un roman noir, mais avec une touche fantastique qui me classe un peu dans la catégorie décrite par Mario Tessier dans le dernier numéro d'Alibis: Le polar futuriste, ou le mariage incestueux du policier et de la science-fiction. Je reste donc dans la catégorie du polar, mais j'ouvre le spectre.
Dans son blogue Carnets noirs, Morgane Marvier le présentait d'ailleurs ainsi: «La fonction d’André Marois est inclassable et c’est très bien comme ça. Entre science-fiction et roman noir, l’auteur nous offre une histoire avec son lot de réflexions.» 

Mon prochain roman jeunesse ne sera pas du tout un polar.

Et mes prochaines parutions mélangeront le noir, la science-fiction, le fantastique, le cinéma, les illustrations... et la musique. À suivre. 

19 juillet 2013

Putain de tabarnak!

Cousins de personne est un webzine qui se consacre à la promotion de la littérature québécoise en France. J'y publie un court dossier sur la faible présence du polar québécois dans les librairies françaises. Ça s'intitule Putain de tabarnak! et ça se lit ici.
Patrick Senécal et Luc Baranger donnent un début de réponse sur ma page Facebook.

14 juin 2013

Trous de mémoire dans le Village

Quelques mois après la publication de mes Voleurs de mémoire, le studio Paprika m'a demandé d'écrire des textes pour sa prochaine installation appelée Trous de mémoire. Les deux activités n'ont évidemment aucun rapport l'une avec l'autre, mais la coincidence m'a plu.
Je suis allé voir hier le projet installé dans le Village gai dans le cadre de l'évènement Aires Libres, au coin de Ste-Catherine et Wolfe, et c'est vraiment une réussite. Un jeu de trompe-l'oeil qui joue sur la mémoire.
Ma participation se lit sur l'un des panneaux, côté noir, sous forme d'une courte histoire racontée en 3 temps.
Trois souvenirs qui se rejoignent. Une installation à voir et à vivre jusqu'au 2 septembre.