31 janvier 2011

Le syndrome E


Je ne suis pas un grand lecteur de thrillers purs et durs, mais l’écoute du podcast Le cercle polar de Télérama m’a convaincue de lire Le Syndrome E de Franck Thilliez. Les trois journalistes étaient dithyrambiques et, en plus, ma curiosité a été piquée lorsqu’ils ont évoqué les orphelins de Duplessis. Dans un roman français ?

J’ai dévoré ce bouquin bien ficelé, avec une idée très originale et des personnages puissants. L’utilisation des orphelins est vraiment bien vue. Fort bien documentée aussi. Dommage qu’aucun écrivain de polar québécois (à ma connaissance) n’ait eu cette intuition. Je ne vous en dis pas plus, sinon que je lirai sûrement la suite, prévue en avril 2011.

27 janvier 2011

Tab'arnaques


Le 4e de couverture : «... De l’Abitibi à Montréal, en passant par Toronto ou Destin, dans l’État de la Floride, nul n’est à l’abri des tentations. Si visiblement tout le monde souhaite améliorer son sort, il semble que certains cherchent à prendre quelques raccourcis…

Dans ce recueil de 13 nouvelles décapantes, dont une à quatre mains, arnaqueurs et « pigeons » en tout genre se côtoient pour notre plus grand plaisir de lecteur. Hommes, femmes, amis, collègues, familles et même les enfants n’échappent pas à l’appât du gain. La triste nouvelle, c’est que la majorité des histoires présentées sont toutes basées sur des faits véridiques.

Luc Baranger et André Marois ont uni leurs talents de conteurs pour lever le voile sur des situations à faire frémir mais aussi à faire sourire. Comme quoi la cupidité est, hélas, une caractéristique du genre humain…»

C’est Luc Baranger qui a eu l’idée de ce recueil consacré aux arnaqueurs. Nous avons écrit chacun six nouvelles, chacun dans notre style si différent, puis une dernière histoire à quatre mains.

Le défi était aussi amusant que stimulant, et les sujets innombrables. Pour ma part, j’ai essayé de raconter des arnaques les plus variées possibles. Certaines sont inspirées de faits réels et les autres sont totalement inventées.

Publié chez Québec Amérique, Tab’arnaques sera en librairie en février, avec une préface de Vincent Lacroix (tant qu’à parler d’arnaques québécoises, nous sommes allés au bout de notre logique.)

16 janvier 2011

Petit feu


Le 4e de couv : «Elle rôde et elle menace. Elle surprend et elle fauche. Parfois lente, toujours cruelle, souvent drôle, forcément prématurée, la mort ne frappe jamais au hasard dans les pages de ce recueil de 23 nouvelles, couleur de deuil. »


La postface : «La littérature a parfois besoin de sortir de ses frontières naturelles et il est bien que de nouveaux supports s’ouvrent à elle. Je suis toujours heureux de voir l’une de mes histoires dans un environnement dont la vocation principale n’est pas littéraire. Mes apparitions dans Urbania, Plaisirs de Vivre, Le Devoir, enRoute et Victor auront, je l’espère, réussi à toucher des lecteurs qui ne seraient jamais venus à moi autrement.

Alibis et Moebius s’adressent, quant à eux, à un public déjà conquis à la cause des nouvellistes, mais où il est bon de côtoyer ses semblables.

Ce recueil sert à dresser un bilan de ces écritures et à en assurer la pérennité. Il force aussi à revisiter chaque texte, à réécrire encore ce qu’on avait tant travaillé.»


La nouvelle Petit Feu qui donne son nom au recueil a gagné la 2e prix aux Prix littéraires Radio-Canada 2006.


La parution de Petit Feu aux éditions La courte échelle conclut une trilogie amorcée avec 38 morts, dont 9 femmes, publié chez Trait d’union en 2001, suivi par Du cyan plein les mains en 2006, à la courte échelle. Au total, 60 nouvelles noires.


Illustration de la couverture : Alain Pilon

Design : Mathieu Lavoie

En librairie en février 2011

13 janvier 2011

Nouvelles nouvelles

J’écrivais dans un billet précédent que j’adore écrire des nouvelles. Pour vous montrer à quel point c’est vrai, je publie ce printemps deux recueils de nouvelles, chez deux éditeurs différents. En fait, il s’agit d’un recueil à quatre mains –Tab’arnaques – écrit avec Luc Baranger, à son invitation, et publié chez Québec Amérique. L’autre – Petit Feu – complète une trilogie et sortira chez mon éditeur habituel : La courte échelle.

Les hasards et contraintes des calendriers des éditeurs font que les deux recueils paraissent simultanément, en février 2011. Il n’y a rien de prémédité là-dedans, bien au contraire.

Je reviendrai bientôt sur ces deux titres très différents, dans l’approche et le rendu.

07 janvier 2011

Solidarité avec Écosociété


«Le décompte se poursuit pour les Éditions Écosociété et les auteurs de Noir Canada : il reste moins de 275 jours avant le début du procès en diffamation intenté par Barrick pour 6 millions $. Celui-ci doit s’étendre sur quarante jours à partir de septembre prochain.

Les auteurs de Noir Canada n’ont tout simplement pas les ressources nécessaires pour assumer les frais qu’exige un tel procès. Les quatre employées de la maison d’édition Écosociété risquent quant à elles de voir leur travail éditorial sérieusement compromis au cours de la prochaine année en raison de cette assignation en justice. Et cela, sans compter ce qu’il en coûtera aux contribuables québécois, sommés d’assumer les frais onéreux – salle d’audience, juge, huissier, greffier – que supposent quarante jours de procès. Pendant ce temps, Barrick Gold, première compagnie aurifère au monde en importance, continuera de profiter des déductions fiscales accordées aux personnes morales relativement à leurs dépenses juridiques.

Les poursuites-bâillons intentées par Barrick Gold et Banro constituent une utilisation abusive des tribunaux, un détournement des fins de la justice et une atteinte grave au droit à la libre expression et à l’information des citoyens dans le cadre de débats publics.»


Toute l'info ici.

06 janvier 2011

99 cents


Pour le prix d'une chanson, les éditions La courte échelle propose désormais les nouvelles de mon recueil Du cyan plein les mains en version numérique, au coût imbattable de 0,99 $ chacune.
Pour acheter chez l'éditeur, cliquez ici.
On peut aussi les acheter sur jelis.ca et livresquebecois.ca
Ou même à la FNAC pour 0,90 Euro.