30 octobre 2010

Manitoba, me voilà !


Je serai à Winnipeg du 1er au 4 novembre, dans le cadre de la tournée Lire à tout vent, organisée par Communication-Jeunesse pour la 10e édition de la Semaine du livre canadien pour la jeunesse.

Au programme : visites dans les écoles d’immersion française, de la 6e à la 10e année, autour du roman policier.


Pour me préparer, j'ai relu l’album de Jo, Zette et Jocko, par Hergé. Et j’écoute en boucle l’album de Gérard Manset : «Le Manitoba ne répond plus» .


Quand on voit l'actualité récente à Winnipeg, je vous jure que je ferai attention aux cyclistes habillés en ninja qui se promènent avec un fusil.

29 octobre 2010

Post-colloque


Ouf, ma conférence Le polar : mort ou vif ? s’est bien passée. Ce n’était pas trop long, mais bien suffisant pour une première. C’était intéressant de se retrouver entouré d’experts en littérature jeunesse : chercheurs, professeurs, bibliothécaires... J’ai joué au mieux mon rôle d’auteur et répondu à des questions précises et pertinentes, surtout concernant la conception et l'écriture des Allergiks.

J’ai aussi assisté à deux autres conférences : Le roman jeunesse actuel au Québec : l’ère des tabous révolue? par Vanessa BOILY - qui parlait entre autres de la série (K) d’Epizzod - et Le récit écologique : tension entre thème et genre par la Française Laurence ALLAINLE FORESTIER.

Au final, j'ai été agréablement surpris par cet univers de spécialistes qui se passionnent pour ce qu’on écrit, sans être des critiques. Le colloque continue aujourd'hui.

Bref, une expérience stimulante. Je recommencerai, c’est promis.

28 octobre 2010

Ne boudons pas notre plaisir

Voici trois critiques plutôt très positives concernant Mesures de guerre.

Tout d’abord, Claudia Larochelle lors de l’émission Vous m’en lirez tant du dimanche 17 octobre 2010.

«... Une ambiance incroyable. On retrouve la plume efficace et captivante de Marois, avec une manière très simple de vulgariser les événements d’octobre 1970 à travers la fiction...»

On peut écouter l’intégrale ici.


Claudia Larochelle est une journaliste en lockout du Journal de Montréal. On peut aussi la lire sur le site RueFrontenac.com


Ensuite, deux libraires de chez Pantoute, librairie bien connue de Québec.

Christian Vachon :

«... Gabriel se dit qu'il aurait mieux fait de rester à jouer avec ses soldats en plastique plutôt que se mêler d'une histoire de femme séquestrée dans sa rue. Il a failli provoquer la mort de la victime en enquêtant. «Mais c'est la faute des autres, personne ne veut jamais le croire. Bien sûr, s'il n'inventait pas tout le temps des histoires tirées par les cheveux, on le prendrait plus au sérieux. Mais son cerveau marche tout seul, malgré lui. C'est compliqué». Une histoire qui donne autant envie de rire que de pleurer. Un peu comme mes souvenirs de la crise d'octobre.»

Texte complet ici


Tania Massault :

«Nous rentrons avec plaisir dans le monde de Gabriel, jeune garçon de 10 ans, dont les occupations préférées sont les Canadiens et les jeux de guerre dans les ruelles de Montréal... André Marois nous offre la vision édifiante d'un enfant sur la crise d'octobre 1070. Certes Gabriel est dépassé par ce qui arrive mais il en reste néanmoins le témoin comme ce fut le cas de cette génération. Ce livre permettra à de jeunes lecteurs de se faire une idée des évènements survenus au Québec durant cette année dramatiquement célèbre.»

Texte complet ici

26 octobre 2010

The Blonde


Je viens de finir la lecture totalement jouissive de ce roman de Duane Swierczynski. Sous-titré Pulp en anglais, on comprend pourquoi. Ça se lit sans pouvoir s'arrêter. Chaque mini chapitre se conclut sur une autre rebondissement.

Résumé de l'éditeur: «
Un soir au bar d'un aéroport, Jack Eisley discute avec une jolie blonde, bien innocemment... Enfin, jusqu'au moment où elle lui glisse : "j'ai mis du poison dans votre verre." Jack la catalogue parmi les folles et s'en va. Une heure plus tard, conformément aux promesses de la blonde, il commence à se sentir mal. Il n'a plus le choix, il doit la retrouver ! Avec dans la tête cette angoissante question : mais enfin, qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ? Pendant ce temps, Kowalski, mystérieux agent secret un rien bizarre, est chargé de subtiliser à titre "d'échantillon" la tête d'un professeur récemment décédé, ce que ne vas pas sans difficultés logistiques - d'autant que la chance n'est pas de son côté. A la croisée des destins de Jack et de Kowalski, une sombre machination scientifico-policière aussi délirante que futuriste.
Folle nuit cartoonesque à travers Philadelphie...»

Mon résumé: un grand bonheur de rire, de délire et de noirceur. En plus, j'y ai presque cru. Vite, le film !

24 octobre 2010

le polar : mort ou vif ?


Dans le cadre du colloque Les genres littéraires en littérature pour la jeunesse qui se tiendra les 28 et 29 octobre à l’UQAM, je présenterai une conférence intitulée «Le polar : mort ou vif ?»

Sur un mode subjectif, j’y brosserai un tableau rapide de la situation du roman policier pour la jeunesse au Québec. Où sont les auteurs québécois ? Quel avenir se profile pour ce genre? Y a-t-il de l’espoir face à l’envahisseur fantastique ?

Vous le saurez le jeudi 28 octobre à 14 h 10, dans la salle D-R200.

Le programme complet du colloque est disponible à cette adresse.


Merci aux auteurs Camille Bouchard, Laurent Chabin et Sonia K. Laflamme, à Alice Liénard de la librairie Monet et à Anne-Sophie Tilly des éditions La courte échelle pour leurs généreuses réponses. Merci beaucoup à la designer Lyne Lefebvre pour la superbe présentation.


Une rencontre pré-colloque aura lieu à la Grande bibliothèque le mardi 26 octobre à 19 h.


10 octobre 2010

«Original et captivant»

L'article de Louis Cornelier dans Le Devoir du samedi 10 octobre m'a vraiment touché. D'abord, il dit du bien de Mesures de guerre et c'est toujours bon à prendre.
Je le cite : «... À partir de ce scénario simple, mais original et captivant, Marois entraîne son lecteur vers les enjeux de la Crise. Les soeurs jumelles de Gabriel, qui achèvent leur secondaire, incarnent les réactions contradictoires des Québécois aux événements. L'une comprend les actions du FLQ et condamne les mesures de guerre («c'est pour nous empêcher d'exister»), alors que l'autre lui réplique que «c'est pas en étant violent qu'on fait avancer les choses». Gabriel, lui, apprend que les choses ne sont pas simples.»

Mais surtout Louis Cornelier a bien compris la démarche derrière ce livre jeunesse et celui de Magali Favre, également édité chez Boréal. Je le cite encore : «... pendant que nous sommes plusieurs à replonger avec intérêt dans les événements d'Octobre 70 pour mieux les comprendre et mesurer le chemin depuis parcouru, les jeunes Québécois, eux, continuent de les ignorer avec indifférence. Comment faire pour renverser cette inculture historique, nuisible à l'évolution d'un peuple? La littérature jeunesse à teneur historique peut être un outil de choix dans cette mission.
Il n'est pas facile de faire aimer le passé aux enfants et aux adolescents. Pour y arriver, il faut l'humaniser, le rendre vivant, c'est-à-dire transformer l'Histoire en histoires.»

Mesures de guerre est en fait le 2e polar jeunesse à saveur historique que j'écris. Le 1er de cette série, inspiré de ma jeunesse, sortira au printemps 2011 et traitera d'un sujet proche, avec une trame similaire : Mai 1968 vu par un jeune garçon de 10 ans en banlieue parisienne. La logique du calendrier nous les a fait publier dans cet ordre. Un troisième livre est en préparation. Retour au Québec en 1915. On m'a confié un document inédit assez exceptionnel qui servira de trame à mon histoire. À suivre, donc...

À noter: la sélection de livres autour d'Octobre 1970 présentée par la Librairie Vaugeois.