17 avril 2010

Ne lisez pas cette critique


Photo: Marie-Reine Mattera

Si vous n’avez pas encore lu SA PROPRE MORT, ne lisez surtout pas la critique que Christian Desmeules y consacre dans Le Devoir du samedi 17 avril 2010. Non pas qu’elle soit mauvaise, mais le journaliste y dévoile deux éléments clés du roman. Ce qui est complètement contraire à la logique d’un roman policier. Tous les journalistes et les blogueurs qui ont parlé de mon dernier livre ont joué le jeu, tournant autour du pot, ne dévoilant surtout pas les «punchs». Question de logique. Sinon, à quoi bon créer un suspense ?

Les écrivains sont toujours en attente de critiques, mais pas de coups bas.

Celle-ci se termine mieux qu’elle ne commence : « André Marois, connu entre autres pour Les effets sont secondaires, paru en 2003, construit le roman efficace d'une vengeance froide et calculée. La finale y est plutôt saisissante.» Heureusement que M. Desmeules n’a pas non plus raconté la fin.


Lisez plutôt la critique de Norbert Spehner dans le numéro 34 d’Alibis. Un texte sans complaisance, mais juste et constructif. J'aime beaucoup «un dénouement tragique et maroisement machiavélique!»

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