30 avril 2009

Fin de résidence


Ma résidence dans le bordelais s’achève aujourd’hui.
Ce fut intense, productif, solitaire, stimulant, voire curieux.

Pendant ce mois d’avril 2009, j’ai beaucoup écrit :
un conte de Noël noir ;
un roman policier jeunesse ;
une nouvelle intitulée «Refaire sa vie» ;
une autre nouvelle qui n’est pas terminée et gonfle à vue d’œil, intitulée «La naine et le Mexicain».

Je suis allé dans quatre bibliothèques, trois lycées, L’Escale du livre, le centre Malagar et un cercle de lecteurs de polars de poche.

Je laisse avec regret ma place au Cercle des amis réunis de Langon.

Merci à tous pour l’accueil, les rencontres, les découvertes, les échanges, les commentaires et les encouragements.

Merci à Christophe Dupuis et à Fred. Bises à Bess. Bonjour à Michel.

29 avril 2009

Langon, suite et fin


S’il grêle le mardi, la Garonne sort de son lit.

28 avril 2009

Malagar


Il y a en effet ici de quoi inspirer un écrivain.

26 avril 2009

Cauchemar en direct


C’est la fin, «Le dernier Allergiks», comme c’est écrit sur le site de La courte échelle.
Cauchemar en direct, donc, pour cet épisode 13.
Je suis ému et un peu triste, j’avais pris l’habitude de ces parutions régulières. Mais le site Epizzod.com continue de fonctionner avec plein de commentaires. Ce n’est pas complètement terminé, allez...

25 avril 2009

Bordeaux, suite et fin


Les livres font le trottoir, le vin fait peau neuve.

Mots maux.

Marcher sur l'eau ou tourner en rond.

24 avril 2009

Le Québec s’invite chez Mauriac


Dimanche 26 avril, de 16h à 17 h, je serai au Centre François Mauriac de Malagar, pour une rencontre autour du roman policier québécois. Tout un honneur.
Je lisais justement hier ce billet de Pierre Assouline sur son blog La république des lettres, au sujet de la biographie récente de l’écrivain bordelais, rédigée par Jean-Luc Barré.

Mardi 28 avril, à 18 h, je serai à la médiathèque d'Artigues.
Le blog Près d'Artigues y annonce ma venue à sa façon. Tout un défi.

23 avril 2009

En direct de Québec


Photo reçue de Christophe Dupuis, de retour du Salon International du Livre de Québec, avec ce commentaire inspiré: «Ça envoie la pub sauvage».

Bordeaux, prise 8


Bordeaux, c'est pas que beau.


Que dire de plus?

C'est comme de l'art, mais non.

Pica magazine


Lyne Lefebvre et moi-même avons inventé une fiction à quatre mains et trois meurtres, pour le magazine Pica qui sera lancé ce vendredi. Cette nouvelle noire s’intitule La police a du caractère - une sordide affaire criminelle qui sert de prétexte à une exploration libre du vocabulaire typographique.
PICA Magazine est une publication annuelle abordant une thématique relative au design graphique et particulière à chaque numéro, réalisée par trois étudiantes de l'École de design de l'UQAM.
Lancement le vendredi 24 avril 2009
À l'Agora Hydro-Québec du Coeur des sciences de l'UQAM
175, av. du Président-Kennedy, Montréal
(Métro Place-des-Arts)
De 18h30 à 21h30

22 avril 2009

Une brève histoire du roman noir


Une brève Histoire du Roman noir, Jean-Bernard Pouy, L’oeil Neuf, 2008
Un ouvrage personnel et passionnant, un parcours subjectif et juste dans l’histoire du roman noir, des années vingt à aujourd’hui. Écrit par un maître du genre, avec son style et sa gouaille. C’est classé en sept catégories : les aiguilleurs, les forcenés, les pessimistes, les allumés, les étoiles filantes, les intellos et noir devant ! Si j’en crois mes auteurs fétiches que j’y ai retrouvés : Goodis, Sullivan, Westlake, Palahniuk, Charyn, Echenoz, Capote, Harrison, Mac Donald, Brautigan, Bruen, Jonquet, Manchette, Steinbeck... je suis plutôt un pessimiste, mâtiné d’intello. Pour finir l’ouvrage, une sympathique nouvelle de J-B Pouy : Sauvons un arbre, tuons un romancier !

Du coup, j’ai relu Des souris et des hommes de John Steinbeck (1937) et ce court roman m’a touché comme la première fois. George et Lenny n’ont pas pris une ride. C’est fort, simple, brutal, efficace, sans recherche d’effets stylistiques, sans se perdre dans la psychologie des personnages. 150 pages et rien à jeter. Qui a dit qu’il fallait écrire des gros romans ?

20 avril 2009

Que fait la justice?


J'ai participé à la création de cette campagne d'Amnistie Internationale dénonçant l'impunité des recruteurs d'enfants-soldats.
Depuis 1998, le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats ont été reconnus comme crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI). Pourtant, cette situation persiste encore. Il y a aujourd'hui 250 000 enfants, filles et garçons confondus, encore aux mains des forces et des groupes armés sur au moins trois continents. Dans certains pays, comme le Népal, le Sri Lanka et l’Ouganda, un tiers et plus des enfants soldats sont des filles.

L'impunité doit cesser: infos et moyens d'action sur le site d'Amnistie Internationale, section canadiennne française.

Moulins à Vian



Ne manquez les concerts de La Horde Vocale, spécial Vian, les 5 et 6 juin 2009.
J'y fais le ténor avec mes ami(e)s.

19 avril 2009

La liberté ou la mort


Les Allergiks, épisode 12.
Ça ne sent pas la coupe, mais ça sent la fin.
Un titre en hommage à un magnifique-roman témoignage de Jorge Semprun: «L'écriture ou la vie».

17 avril 2009

Bordeaux, prise 7


C'est vrai que les Français sont nuls en géographie.

Lectures


La confrérie des mutilés, Brian Evenson, Le cherche midi/Lot 49, 2006
Le détective privé Kline a perdu une main pour pouvoir arrêter le célèbre «gentleman au hachoir». Le voilà embarqué malgré lui dans une secte où il faut s’amputer à chaque fois davantage pour gagner la confiance des autres membres. Ça met mal à l’aise, donc on en redemande. Captivant.

Mes dix règles d’écriture, Elmore Leonard, Rivages/Noir (hors commerce), 2001
10 règles simples par un grand de la littérature noire. Exemples pertinents : Régle n°1 - Ne commencez jamais un livre en parlant de la météo. Régle n°10 - Essayez de supprimer les passages que le lecteur a tendance à sauter.

Le dossier Lazare, Stéphanie Benson, Rivages/Noir, 2001
Lazare Pechorin, 16 ans, abat son père, sa petite sœur et ses grands-parents, puis se suicide. L’inspecteur Nomade enquête. Entre les deux, un lien se crée, une connexion psychique. C’est très noir et très humain. Première lecture de cette auteure bordelaise, où le fantastique tire parfois les ficelles.

Le dernier baiser, James Crumley, Rivages, 1978
Un polar déjanté avec un détective alcoolique à la recherche d’un écrivain qui écume les tavernes de Californie, puis de la fille d’une tenancière de bar, disparue depuis dix ans à San Francisco. Bagarres, sexe, saouleries, voyages et écriture nerveuse. La première enquête de C. W. Sughrue. Un livre culte, est-il écrit en 4e de couverture.

16 avril 2009

Le jour et la nuit


Place Fernand Lafargue, j'écris nuit et jour.
Je me suis lancé dans un nouveau roman jeunesse, en visitant un univers que je n'avais exploité: ma propre jeunesse en banlieue parisienne. Un petit polar en devenir.

15 avril 2009

Ses histoires finissent mal, en général...

Un nouvel article au sujet de ma résidence, dans le quotidien Sud-Ouest, avec un titre emprunté aux Rita Mitsouko.
Ça commence ainsi: Sous le soleil d'avril, en tee-shirt, André Marois semble plutôt heureux de participer depuis le début du mois à une résidence d'artiste au château Garros. « C'est agréable d'être ici, de n'avoir qu'à écrire en sachant qu'il neige encore au Québec », confie l'auteur.

14 avril 2009

Bordeaux, le retour


Après une présentation à la bibliothèque de Toulenne, me voici de retour à Bordeaux, dans le quartier de la Grosse Cloche, en face du bar L'Apollo.

Il était temps que je remette ma casquette d'écrivain.

09 avril 2009

Questions pour un auteur


Un élève de seconde de Mont-de-Marsan : «Pourquoi tous ces mots en italique dans Les Allergiks
Moi : «Parce que bum, piercing, tough et flyer sont des mots anglais. Je les utilise car ils sont difficilement, ou pas du tout, remplaçables. De plus, leur emploi se justifie pleinement dans un dialogue. Il faut que ça sonne juste. Par contre, ce sont des termes étrangers et l’on doit les écrire comme tel, en italique. Vous savez, au Québec, on parle français.»

Une lectrice de Langon : «Que signifie kétaine ?»
Une autre : «Et magané, blonde, plate, dépanneur ?»
Moi : «Demandez à Fred Vargas.»

Un lecteur de Langon : «Avez-vous lu les grands classiques français ?»
Moi : «Non, mais j’ai dévoré Jean Echenoz, Boris Vian et Jean Vautrin.»

Un élève du LEA de Pessac : «Comment avez-vous fait pour vous faire des amis à Montréal ?»
Moi : «... Hum... Bonne question.»

08 avril 2009

Langon, prise 1


Le château Garros à Langon
Mardi 7 avril, il pleut. Je pars avec Christophe Dupuis de la librairie Entre Deux noirs, pour deux animations. La première à la Caisse de Dépôts et Consignations de Bordeaux, une bibliothèque sur un lieu de travail, c’est inhabituel. Le public est sympathique, un brin gêné.
Puis retour à la bibliothèque de Langon pour la seconde rencontre avec un club de lecture pas vraiment versé dans le genre policier. Cette fois-ci, mes livres ont été lus et décortiqués. On m’attend avec mille questions, c’est passionnant et agréable. Ça se finit avec les élus, des dédicaces, du vin blanc («sec ou liquoreux ?») et des bouchées. Que demander de plus à la vie ?

Saint-Macaire


Saint-Macaire
Lundi 6 avril, début de ma résidence à Langon au terme de six jours à Bordeaux au salon Les Escales du Livre. Après une nuit chez Christophe et Fred dans le superbe village de Saint-Macaire, je rejoins une chambre dans le château Garros, en plein cœur de cette sous-préfecture.
Soudain, je suis seul, sans Internet. Ça faisait longtemps, j’en avais envie.
Je m’installe et je commence à taper une histoire qui me trotte dans la tête depuis décembre. Un conte noir. Les fenêtres sont grandes ouvertes, les enfants crient dans la cour de récréation en bas ou jouent au rugby sur le stade en face. J’écris en me trouvant mauvais, comme bien souvent. Qu’importe, mon histoire progresse, je me relis à voix haute, corrige, continue. Des ouvriers cognent à ma porte : ils ont branché la télévision dans la cuisine commune. Merci, au revoir.
À midi, je dîne dans la cantine de l’école primaire. Des gamins me questionnent : «Vous êtes un maître ?». Hum, pas vraiment.
À 19 h, j’ai rédigé huit pages, un record que je n’avais pas atteint depuis une éternité. Je me sens mieux. Je sors visiter la ville. Tous les commerces sont fermés.

Bordeaux, prise 6


Olivier Adam et une bourgeoise dans son jus.

04 avril 2009

Paranoïa collective


Épisode 11 des Allergiks.
L'épilogue approche, mais rien n'est joué...

Bordeaux, prise 5


Pas banal et banal sont dans un bateau.

Alain Juppé flou et Luc Baranger perdu.

Au royaume du polar, la concurrence est rude.

02 avril 2009

Bordeaux, prise 4


Montesquieu et les paparazzi.


Un faux cheval mort et de vrais cayoux artistiques.

Deux publicités pour l'Aquitaine.

Québécois à feuilleter


Texte et photo de Willy Dallay
Je suis dans le quotidien Sud Ouest de ce matin, avec un papier sur ma présentation d'hier à l'Erea de Pessac.
Ça commence ainsi: «Recette du feuilleté de feuilleton à la Québécoise : un zeste d'Internet, un nappage manga sur les deux premières pages, un gros coeur de littérature, un soupçon de suspense ; ne pas hésiter à picorer dans sa famille, des idées de personnages...»
L'article de Willy Dallay est lisible en intégral ici.

01 avril 2009

Bordeaux, prise 3


Une drôle de belle tour.

Un chien inoffensif et une scène de crime fictive.

Une table avant de parler et une autre après avoir bu («Le blanc, c'est pour les femmes»).


Un banc peu accueillant et une classe de LEA sympathique.