03 septembre 2008

Mort, le livre?


Symptomatique de notre époque qui perd sa culture, la dernière campagne publicitaire pour Bell, à Montréal. On y présente des situations où, d’ordinaire, nous avions l’habitude de lire – un livre, un magazine – mais où l’on nous propose dorénavant d’occuper notre temps en regardant un petit écran.
L’une des affiches, intitulée «250 km sur la banquette arrière, quand on a YouTube», résume bien la situation actuelle. On préfère visionner des déconnages pendant trois heures plutôt que de se plonger dans un roman. Je ne suis pas naïf, j’ai été rédacteur publicitaire pendant 25 ans.
Mais n’y aurait-il pas d’autres voies ? Il y a les livres audios, de plus en plus populaires. Il existe aussi depuis peu Robert ne veut pas lire : une maison d’édition pas comme les autres, qui offre des livres à télécharger. Est-ce que ça fonctionne ? Au Japon, deux des dix best-sellers de l’année sont téléchargés sur les cellulaires.
Et puis, tant que les livres fonctionneront sans piles, ils seront difficiles à battre.

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